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L’Histoire du cannabis

Pour mieux comprendre l’importance du CBD, il est utile d’avoir une compréhension basique de l’histoire du cannabis.

 

Le cannabis, ou Cannabis sativa, est un genre de plante à fleurs qui pousse nativement dans de nombreuses parties du monde, en particulier dans les zones tropicales et humides, ainsi que dans les régions montagneuses.

C’est une plante extrêmement polyvalente qui, bien qu’illégale dans la majeure partie du monde aujourd’hui, a servi de culture importante tout au long de l’histoire humaine.

Les premières mentions de l’usage du cannabis ou du chanvre remontent à environ 2 300 avant Jésus-Christ dans un classique de la littérature chinoise connu sous le nom de Shu King.

 

Les chinois utilisaient le cannabis pour produire des fibres solides et résistantes utilisées dans la fabrication de vêtements et de cordes.

 

Ils l’utilisaient aussi comme médicament pour traiter de nombreuses pathologies allant des rhumatismes aux crampes menstruelles.

Des fragments de fibres de chanvre ont également été retrouvés dans d’anciennes chambres funéraires chinoises datant d’environ 1 000 ans avant Jésus-Christ.

D’autres preuves archéologiques suggèrent que la culture et la consommation du cannabis en Chine remontent à 10 000 ans avant notre ère, ce qui montre clairement que le cannabis et le chanvre sont depuis longtemps d’importantes cultures industrielles, malgré la prohibition récente.

Mais la consommation de cannabis n’était pas propre à la Chine.

La plante est également cultivée en Inde depuis des milliers d’années, où elle a joué un rôle particulièrement important dans diverses pratiques et cérémonies spirituelles.

Par exemple, le cannabis est considéré comme l’ingrédient principal du soma, une boisson védique traditionnelle utilisée lors de cérémonies religieuses.

 

Les hindous consomment aussi souvent du bhang, un autre type de boisson infusée au cannabis, lors des fêtes et des célébrations annuelles.

La consommation de **charas (communément appelé « hash des doigts ») joue également un rôle essentiel dans les cérémonies spirituelles hindoues.

Les Shaivas, par exemple, consomment couramment du charas durant leurs rituels spirituels.

De nombreuses branches religieuses du sous-continent indien respectent les effets psychoactifs du cannabis comme outil important pour la méditation et d’autres pratiques.


**charas - https://real-gaia.angelfire.com/charas.html

Mais les utilisations industrielles, spirituelles, et médicinales du cannabis ne s’arrêtent pas là.

La plante s’est répandue dans le monde entier et a finalement été cultivée et utilisée ouvertement en Europe.

Alors que les nations européennes commençaient à coloniser le « nouveau monde », le cannabis les accompagnait et fut introduit dans les Amériques.

En fait, même aux États-Unis, le cannabis était ouvertement prescrit comme médicament jusqu’au XXe siècle, où il a souvent été consommé sous forme de teintures.

 

Le cannabis a également été cultivé dans d’autres régions des Amériques, du Brésil et du Chili au Paraguay, qui est aujourd’hui l’un des plus grands producteurs de cannabis en Amérique du Sud, et dans le monde.

 

La botanique du cannabis

Classifier le cannabis est beaucoup plus difficile qu’il n’y paraît. Il existe actuellement 3 variations naturelles connues du cannabis : sativa, indica, et ruderalis.

Il existe un débat sur la question de savoir si ces variétés doivent être traitées comme 3 espèces distinctes, ou 3 variétés de la même espèce.

Pour les besoins de cet article, nous traiterons l’indica, le sativa, et le ruderalis comme 3 sous-espèces du genre cannabis sativa.

La façon la plus facile de distinguer ces sous-espèces est leur morphologie.

Les plantes Sativa peuvent devenir extrêmement grandes, atteignant facilement des hauteurs de plus de 2 m.

Elles sont généralement ramifiées, et ont des feuilles étroites, vert clair.

Les plantes d’indica, par contre, sont plus petites et touffues, atteignant souvent des hauteurs maximales d’environ 1-1,3 m.

Elles sont densément ramifiées et ont généralement de larges feuilles vert foncé.

Les plantes ruderalis, par contre, sont beaucoup plus petites que les plantes sativa et indica, atteignant rarement plus de 60 à 70 cm de hauteur.

Elles ont généralement de petites tiges fines et de grandes feuilles.

Plus important encore, les plantes de ruderalis fleurissent en fonction de l’âge, plutôt que par l’exposition à la lumière.

Il est important de comprendre que toutes les plantes de cannabis contiennent des cannabinoïdes, bien que dans des concentrations différentes.

Les plantes indica et sativa contiennent généralement de fortes concentrations en THC (tétrahydrocannabinol), un composé psychoactif connu pour produire le « high » distinct associé au cannabis.

Les plantes ruderalis, par contre, ont généralement des concentrations plus élevées de CBD (cannabidiol).

Toutefois, cela a radicalement changé depuis que les sélectionneurs ont commencé à manipuler les génétiques.

Les sélectionneurs de cannabis croisent régulièrement différentes variétés pour créer de nouvelles « variétés » aux propriétés distinctes.

Aujourd’hui, la plupart des variétés disponibles dans le commerce sont des hybrides entre sativa, indica, et ruderalis.

Grâce à de nouvelles techniques de sélection, il est désormais possible de trouver des variétés indica/sativa à forte teneur en CBD, ainsi que des plantes ruderalis à forte concentration en THC.

CBD : un cannabinoïde majeur

Les cannabinoïdes ont reçu beaucoup d’attention dernièrement, principalement à cause de leur potentiel médical incroyable.

Bien que le THC ait été d’un intérêt prédominant au cours des dernières décennies, le CBD reçoit maintenant la majorité de l’attention en tant que substance médicale.

Le CBD ou cannabidiol, est un composé que l’on trouve dans le cannabis, qui représente environ 40 % de l’extrait de cette plante.

Il est non psychoactif, ce qui signifie qu’il ne produit pas de « high » que les consommateurs de THC expérimentent.

Le CBD fut décrit pour la première fois en 1940 par Raphael Mechoulam, chimiste biologiste et professeur de chimie médicinale à l’université hébraïque de Jérusalem, en Israël.

Mechoulam était motivé par la recherche des composants qui donnaient au cannabis ses effets uniques, sachant que la chimie d’autres drogues (comme la cocaïne et l’opium) était déjà bien comprise à l’époque.

« J’ai trouvé cela très surprenant : alors que la morphine avait été isolée de l’opium, et la cocaïne de la feuille de coca, personne n’avait étudié la composition du cannabis. C’était vraiment bizarre », disait Mechoulam dans une interview.

Depuis les années 1940, notre connaissance du cannabis s’est grandement amélioré, en grande partie grâce aux recherches menées entre autres par Mechoulam.

Aujourd’hui, nous savons que lorsque des cannabinoïdes comme le THC et le CBD entrent dans notre corps, ils interagissent avec notre système endocannabinoïde (SEC).

Ce système se compose principalement de 2 récepteurs (connus sous le nom de CB1 et CB2), bien que de nouvelles recherches suggèrent qu’il pourrait également impliquer d’autres cellules réceptrices.

Le SEC est maintenant connu pour être impliqué dans une grande variété de processus corporel, et a montré qu’il aidait à la régulation de l’appétit, l’humeur, la mémoire, ainsi que la sensation/gestion de la douleur.

Le système est habituellement stimulé par les endocannabinoïdes comme l’anandamide ou le 2-AG, qui sont naturellement produits par le corps.

Toutefois, lorsque des cannabinoïdes d’origine végétale comme le CBD sont présents, ils interagissent également avec ce système en se liant aux récepteurs CB1 et/ou CB2 et en produisant différents effets.

Le potentiel des cannabinoïdes

Depuis la découverte du système endocannabinoïde et des cannabinoïdes comme le THC, le CBD, et bien d’autres encore (le cannabis contient plus de 100 cannabinoïdes différents et uniques), des scientifiques du monde entier ont essayé d’isoler ces composés et d’en étudier/comprendre leurs effets.

Aujourd’hui, certains des cannabinoïdes les plus fréquemment cités sont le THC, le CBD, le CBN (cannabinol), le CBDV (cannabidivarine), le CBG (cannabigerol) et le CBC (cannabichromène).

Cependant, il en existe beaucoup d’autres.

Les effets de ces composés varient considérablement. Le CBD, par exemple, s’est révélé être très efficace comme :

- Anti-inflammatoire
- Antioxydant
- Neuroprotecteur
- Anxiolytique
- Antidépresseur
- Analgésique
- Agent anti-tumoral
- Antipsychotique

Les effets des cannabinoïdes varient également en fonction de leur dosage, de leur application, ainsi que de la présence d’autres cannabinoïdes.

Mechoulam, par exemple, soutient que le pouvoir du cannabis thérapeutique réside dans « l’effet d’entourage », qui décrit la façon unique dont les cannabinoïdes interagissent avec d’autres composés, plutôt que de façon isolée.

Selon cette théorie, les cannabinoïdes comme le CBD et le THC, ainsi que les terpènes, les flavonoïdes et d’autres composés, fonctionnent mieux ensemble que tout seuls.

L’Avenir du CBD et du cannabis thérapeutique

Le monde du cannabis est vaste, et bien que nous avons fait d’énormes progrès dans la compréhension de la complexité de cette plante, il y a encore beaucoup à apprendre sur son potentiel.

Cependant, avec l’évolution des opinions concernant la plante et les nombreux efforts vers une légalisation, nous pensons qu’il ne faudra pas longtemps avant que des cannabinoïdes comme le CBD soient ouvertement adoptés dans le monde de la médecine, tout comme ils l’étaient il y a des centaines, voire des milliers d’années.

 

 Les dates clés :

1940 : Des scientifiques de l’université de l’Illinois isolent pour la première fois le Cannabidiol.

1963 : 20 ans plus tard, de nouvelles équipes scientifiques s’intéressent au Cannabidiol

1970 : les premières études thérapeutiques commencent à être menées.

1980 – 1990 : le CBD commence à être utilisé comme traitement de la psychose et de l’anxiété.

Années 2000 : le champs des études s’élargit sur le potentiel thérapeutique du CBD dans le traitement de nombreuses maladies.

 

 

1940 : Découverte du cannabidiol

C’est aux USA que des équipes de scientifiques commencent à s’intéresser au Cannabis. C’est ainsi qu’une équipe de chimistes de l’Université de l’Illinois isole pour la première fois le CBD à partir d’un extrait de Cannabis en  1940 et publie un article sur leur découverte. Comble de l’histoire, ils assurent à l’époque que le Cannabidiol (aussi appelé CBD) est toxique !

 

1963 : 20 ans plus tard, de nouvelles équipes scientifiques s’intéressent à lui.

La découverte des chercheurs de l’Illinois n’intéresse que peu de monde et il faut attendre les années 1960 pour que de nouveau des scientifiques s’intéressent à la molécule de CBD. C’est ainsi qu’à Jérusalem en 1963, Raphael Mechoulam, chercheur en chimie à l’université Hebraïque s’y intéresse et parvient à découvrir sa structure exacte : 21 atomes de Carbone, 30 d’Hydrogène et 2 d’Oxygène. Son équipe continue à travailler sur le sujet et parvient à synthétiser le CBD et le THC pour la première fois l’année suivante. Ces avancées permettent d’ouvrir des recherches sur l’activité pharmacologique du CBD.

 

 

1970 : les premières études thérapeutiques du CBD commencent à être menées.

Dès la fin des années soixante, les recherches avancent sur le CBD. Les fruits de celles-ci arrivent dans les années 1970 avec plusieurs études. Une équipe de brésiliens annonce en 1973 que le CBD réduit, voire bloque, les convulsions provoquées lors de crise d’épilepsie chez des animaux. Un an plus tard, en 1974, une autre équipe démontre qu’il peut agir comme un anxiolytique. La compétition entre les chercheurs est lancée et les découvertes se multiplient. Quelques années plus tard d’autres essais cliniques mettent en avant que le CBD réduit les nausées des personnes sous chimiothérapie ou encore qu’il réduit les troubles du sommeil comme l’insomnie.

 

 

Années 80/90 : le CBD commence à être utilisé comme traitement de la psychose et de l’anxiété.

C’est de nouveau au Brésil que les nouvelles publications médicales apparaissent. En 1980, le chercheur Raphael Mechoulam collabore avec une équipe de scientifiques de Sao Paulo et parvient à démontrer que les convulsions des patients humains souffrant d’épilepsie peuvent être diminuées grâce au CBD. Deux années plus tard, le CBD est encore à l’honneur quand des scientifiques démontrent ses effets antipsychotiques. En 1988, un véritable tournant se fait, le potentiel thérapeutique des composés du cannabis dont le CBD est réellement pris au sérieux grâce à la découverte du système endocannabinoïde du corps humain. En d’autres termes, le corps humain possède des récepteurs aux cannabinoïdes dans son système nerveux. Cela consolide les premières recherchent et met en avant un vrai spectre de possibilités médicales de la plante. 

Les recherches continuent et mettent en avant de nouvelles propriétés du CBD (ou Cannabidiol). Il est démontré que le CBD est un puissant antioxydant ainsi qu’un neuro-protecteur. Cette avancée permet d’envisager que le composé soit efficace pour réduire le phénomène de dégénérescence des neurones impliquées dans les maladies dégénératrices comme Parkinson ou Alzheimer.

 

La fin des années 90 voit deux belles nouvelles aux Etats Unis : L’Oregon, l’Alaska et l’état de Washington légalisent le Cannabis médical et la première licence pour produire un médicament à base de CBD est accordée à GW Pharmaceuticals pour produire le Sativex, utile pour le traitement des douleurs chez les patients atteints de sclérose multiple.

 

Années 2000 : les recherches continuent et la popularité du CBD augmente.

Les recherches scientifiques continuent dans les années 2000 avec la mise en avant des propriétés anti-inflammatoire du CBD ainsi que son effet sur les cellules du système immunitaire. D’autres recherches mettront ensuite en avant qu’il peut être utilisé pour accompagner les patients atteints de schizophrénie, de maladies cardio-vasculaires ou encore de cancers. Ces dernières années, les études continuent à être menées avec de plus en plus de moyens et les produits à base de CBD fleurissent un peu partout avec un nombre d’acteurs et de revendeurs croissant.

 

 

Histoire du

 

chanvre et du

 

 

cannabis

 

L’abréviation CBD provient du cannabidiol qui est une molécule extraite du Cannabis Sativa, le fameux chanvre.

 

Ce principe actif apaisant n’a en revanche aucun effet psychotrope car il ne contient pas ou très peu de THC, contrairement à la marijuana qui contient des proportions élevées en THC.

 

Les applications récréatives et thérapeutiques de la marijuana diffèrent selon les législations des pays.

 

Mis à part pour le CBD, en France le chanvre sert aussi notamment à l’industrie textile, à la construction, à la fabrication de cosmétiques ou encore à l’élaboration de produits alimentaires.

 

Le chanvre, cannabis, ou encore Cannabis Sativa, est lui un genre de plante à fleurs qui pousse nativement dans de nombreux endroits du monde, en particulier dans les zones tropicales et humides, ainsi que dans les régions montagneuses.

 

C’est une plante polyvalente qui a régulièrement été cultivée par de nombreux groupes humains.

 

De fait, le chanvre et la marijuana sont des plantes très semblables puisqu’elles appartiennent à la même espèce (Cannabis Sativa), bien qu’elles soient des variétés originaires de croisements et de sélections différents.

 

Les deux plantes appartiennent au même genre, mais il existe des différences importantes en termes de morphologie et d’ingrédients actifs qui les composent.

 

Ainsi, la différence principale reste que la marijuana est un type de cannabis qui a été croisé et sélectionné pour augmenter la concentration de THC ou de tétrahydrocannabinol.

 

 

Le chanvre à travers les âges

Le chanvre fut donc l’une des premières plantes cultivées par l’homme car son utilisation par des groupes humains peut être retracée jusqu’à environ – 8000 avant Jésus-Christ.

 

Lors de la période néolithique, le chanvre était utilisé pour ses solides fibres et ses graines nourrissantes, tandis que sa résine possédait des vertus considérées comme médicinales.

 

L’usage du chanvre est ensuite reconnu dans diverses sociétés et époques, que ce soit dans l’Égypte antique où il fut utilisé pour calmer les inflammations, en Chine antique où le cannabis servait à produire des fibres solides et résistantes utilisées dans la fabrication de vêtements et de cordes, mais aussi comme médicament, ou encore au Moyen Âge, lorsque Charlemagne encouragea la production de chanvre en raison des multiples utilisations de sa fibre (pour faire des voiles ou cordages de bateaux par exemple).

 

À l’époque moderne en France, le chanvre se retrouva au cœur de l’économie militaire navale et servit à la confection des voiles, des cordages et des échelles.

 

Lors de la première révolution industrielle, le chanvre fut remplacé progressivement par de nouvelles fibres synthétiques, telles que le nylon, mais le renouveau récent du chanvre industriel en Europe est une tendance lourde.

 

Elle s’explique par des politiques environnementales fortes, l’obligation de recyclage et de la baisse significative de production de matières non-recyclables. La France reste le plus gros producteur européen de chanvre, avec environ 50 000 tonnes de production totale par an.

 

La plante fut aussi utilisée dans d’autres parties du monde, notamment en Amérique. Aux États-Unis, le cannabis fut ouvertement prescrit comme médicament jusqu’au XXe siècle; il a souvent été consommé sous forme de teintures et est redevenu légal dans de nombreux États au XXIe siècle.

 

 

LES VERTUS DU CBD

Le CBD est donc une molécule faisant partie de la famille des cannabinoïdes.

 

À l’instar du THC, c’est une substance active présente dans le chanvre mais en quantités moindres que le THC (entre 0,6 et 1 %, contre 12 à 25 %).

 

Alors que les atouts médicaux du cannabis attirent de plus en plus le public, de nouvelles variétés peuvent contenir des niveaux importants de CBD (jusqu’à 6% de CBD).

 

Le CBD ou ​cannabidiol, moins​ connus historiquement que le THC, a été́ découvert et apprécié progressivement au cours ​du​ XXe siècle, notamment en raison de son potentiel thérapeutique.

 

Le CBD fut ainsi étudié́ dès le milieu du XVIIIe siècle et a pu être isolé pour la première fois en 1940 par Roger Adams à partir d’extrait éthanolique de chanvre (Minnesota wild) et par Jacob et Todd à partir de résine égyptienne de Cannabis indica (voir notamment: Burstein S.

 

(2015) “Cannabidiol (CBD) and its analogs: a review of their effects on inflammation. In ​Bioorganic & Medicinal Chemistry​. Elsevier).

 

FORMULE CHIMIQUE

 

Cependant, si la formule chimique du CBD a été identifiée par Adams et al., la structure et la stéréochimie du CBD ont bien été déterminées en 1963 par Raphael Mechoulam et Yuval Shvo. Mechoulam été alors​ chimiste, biologiste et professeur de chimie médicinale à l’université hébraïque de Jérusalem, en Israël​.

 

Pour en savoir plus, vous pouvez lire à ce propos : Thomas B.F. (2017) “Cannabidiol as a Treatment for Seizures, Convulsions and Epilepsy”.

In: Chandra S., Lata H., ElSohly M. (eds) ​Cannabis sativa L.​ – Botany and Biotechnology. Springer.

 

De là, les études sur le CBD se sont succédées et ont permis de mettre en exergue les nombreuses applications thérapeutiques du CBD.

 

Pour plus de détails, voir à ce titre l’étude sur le potentiel thérapeutique pour le soulagement des comportements liés à la douleur arthritique et de l’inflammation sans effets secondaires évidents de D.C. Hammell L.P. Zhang et al.: Hammell, D. , Zhang, L. , Ma, F. , Abshire, S. , McIlwrath, S. , Stinchcomb, A. and Westlund, K. (2016). “Transdermal cannabidiol reduces inflammation and pain-related behaviours in a rat model of arthritis”. In ​European Journal of Pain​, 20: 936-948.

 

COMMUNAUTÉ SCIENTIFIQUE

 

La preuve scientifique la plus solide réside cependant pour le moment dans son efficacité́ à traiter certains des syndromes d’épilepsie les plus cruels de l’enfance, tels que le syndrome de Dravet et le syndrome de Lennox-Gastaut (LGS), qui ne peuvent généralement pas se soigner par les médicaments

 

A ce titre, vous pouvez consulter l’étude de Peter Grinspoon (2019). “Cannabidiol (CBD) — what we know and what we don’t”. In ​Harvard Medical Blog​.

 

Le CBD est de plus présent dans plusieurs médicaments tels que le Sativex, l’Epidiolex et le Cannador et ​il se révèle être très efficace en tant qu’anti-inflammatoire, antioxydant, neuroprotecteur, anxiolytique, antidépresseur, analgésique, agent anti-tumoral, ou encore antipsychotique.

 

Les effets des cannabinoïdes varient cependant en fonction de leur dosage, de leur application, ainsi que de la présence d’autres cannabinoïdes. L’huile de CBD reste donc souvent la forme d’absorption la plus répandue et une des plus efficaces. Cette dernière est extraite de la fleur de cannabis par différentes méthodes et principalement destinée à être consommée oralement sous forme de goutte sous la langue (les huiles sublinguales).

 

 

 

 

Les différentes variétés de plantes

 

Les nombreux progrès ces dernières années (les sélectionneurs manipulant de plus en plus fréquemment génétiquement les plantes) ont permis dans une large mesure de dépasser la classification “classique” du cannabis que sont les trois variétés appelées sativa, indica, et ruderalis.

 

Les différences morphologiques entres les trois espèces sont les plus visibles, les plantes sativa sont souvent grandes, peu ramifiées et atteignant facilement des hauteurs de plus de deux mètres, avec des feuilles étroites de couleur vert clair.

 

En revanche, les plantes d’indica sont plus petites et touffues, densément ramifiées, avec de larges feuilles vert foncé.

 

Enfin les plantes ruderalis sont beaucoup plus petites que les plantes sativa et indica, avec de petites tiges fines et de grandes feuilles.

 

Une autre différence réside dans le fait que les plantes de ruderalis fleurissent en fonction de l’âge, plutôt que de l’exposition à la lumière.

 

Toutes ces plantes ont en commun de contenir des cannabinoïdes, mais dans des concentrations différentes.

 

Ainsi, les plantes indica et sativa contiennent généralement de fortes concentrations en THC (tétrahydrocannabinol), un composé psychoactif généralement associé au cannabis, tandis que les plantes ruderalis ont généralement des concentrations plus élevées de CBD (cannabidiol).

 

Cependant, alors que les sélectionneurs de cannabis croisent régulièrement différentes plantes pour créer de nouvelles variétés aux propriétés distinctes, il existe aujourd’hui sur le marché́ du cannabis beaucoup d’hybrides entre sativa, indica et ruderalis.

 

Par conséquent, il est possible de trouver des variétés indica/sativa à forte teneur en CBD, ainsi que des plantes ruderalis à forte concentration en THC.

 

 

Méthodes d’extraction

Il existe plusieurs façons d’extraire le CBD du reste de la plante :

  • Avec des solvants liquides (butane, alcool isopropylique, éthanol, hexane…)

  • Avec du CO2 avec un système d’extraction en circuit fermé

  • Avec de l’huile végétale (l’huile d’olive notamment)

Quel que soit le mode d’absorption, le CBD reste un formidable produit naturel qui permet de prendre soin de ​soi​ tout en ​aidant​ à réduire les effets d’une grande variété de problèmes de santé.

 

De nombreuses études prouvent dorénavant les nombreux usages thérapeutiques et les effets bénéfiques du CBD.

 

Cependant, tandis que certains fabricants de CBD ​le présentent ​comme une recette miracle, une solution à tous les maux rencontrés ou une panacée contre le cancer, Perfect Time​®​ ne prétend pas que ce soit le cas. 

 

Nous invitons ​les consommateurs​ à un usage modéré et responsable du CBD, que ce soit pour gérer l’anxiété, l’insomnie et la douleur chronique, ou bien – comme nous l’encourageons – simplement profiter d’un moment de détente et de qualité, seul ou entre amis.

 

 

  • Une équipe de chimistes de l’Université de l’Illinois a isolé pour la première fois le cannabidiol, ou CBD, l’un des principaux composés chimiques du cannabis, à partir d’un extrait de la plante.

  • Leur découverte, publiée dans un article en 1940, démontrait que, outre son importante contribution scientifique, il y avait encore un long chemin à parcourir : ils qualifiaient le composé de « toxique » et écartaient l’hypothèse qu’il puisse avoir une activité quelconque sur le corps humain. Nous savons aujourd’hui que cette molécule possède de précieuses applications pour soulager les symptômes de maladies telles que l’épilepsie, Alzheimer ou la schizophrénie.
  • Nous retraçons ci-après les avancées des recherches concernant ses qualités thérapeutiques afin d’expliquer l’évolution historique de la connaissance du CBD. 

 

 cannabidiol, plus connu sous ses sigles CBD, est l'un des principaux composés présents dans la plante de cannabis et l'un des responsables de ses précieuses qualités thérapeutiques.

Sa proportion, par rapport au reste des ingrédients chimiques présents dans les extraits du végétal, est d'environ 40 %. Une grande partie de la part restante correspond au tétrahydrocannabinol (THC), une autre molécule possédant de nombreuses propriétés qui, à différence de sa camarade, a un effet psychoactif sur l'organisme.

Bien que le CBD soit aujourd'hui connu aussi bien des communautés scientifiques et médicales que des usagers de cannabis, cela n'a pas toujours été le cas.

Au début du XIXe siècle, on ne savait pas encore exactement quels composants et principes actifs contenait la plante « Cannabis sativa », même si le végétal était utilisé depuis des centaines d'années à des fins médicales et récréatives.

Heureusement, les recherches de certains pionniers de l'époque ont commencé à porter leurs fruits.

Ces premières découvertes ont marqué le début de l'histoire du CBD et les avancées de l'étude de cette molécule.

Les paragraphes suivants retraceront son évolution, jalonnée de découvertes et de faits marquants. 

     

    Des années 40 aux années 60 : les premières découvertes

    Le CBD a été isolé pour la première fois par une équipe de chercheurs du Département de Chimie de l'Université de l'Illinois (États-Unis), à partir de l'extrait de cannabis. Dans l'article qu'ils avaient publié en janvier 1940 et dans lequel était décrit le processus et la structure de la molécule, ils assuraient que « le cannabinol est très toxique mais n'a pas d'activité dans le cannabis ».

    Malgré le succès des scientifiques de l'Illinois, il a fallu attendre 20 ans pour que d'autres spécialistes s'intéressent de nouveau à la molécule. Finalement, en 1963, le chimiste de l'Université Hébraïque de Jérusalem Raphael Mechoulam est parvenu à déterminer sa structure exacte. L'année suivante, son équipe de recherches a remporté d'autres victoires: elle a isolé le THC pour la première fois et est parvenue à synthétiser les deux composés cannabinoïdes. Les travaux de ce spécialiste et ses collaborateurs ont ouvert un nouveau champ de recherches sur l'activité pharmacologique des composants du cannabis.

     

    Années 70 : les usages thérapeutiques du CBD commencent à être étudiés

    En 1973, un groupe de scientifiques brésiliens a annoncé que le CBD réduisait, et même bloquait, les convulsions provoquées par l'épilepsie chez les animaux, un effet qu'il a testé sur des patients atteints de ce trouble neurologique à la fin de cette décennie. Bien que la plupart des personnes ayant reçu une dose du composé ait ressenti une certaine amélioration, les résultats ne pouvaient pas encore être considérés comme définitifs. Seulement un an après, en 1974, des chercheurs du pays découvraient pour la première fois que le CBD agissait comme un anxiolytique, réduisant les symptômes de ce trouble. 

    Au milieu des années 70, d'autres essais cliniques s'étaient orientés vers d'autres domaines médicaux : ils démontraient que l'administration du composé calmait les nausées et les vomissements provoqués par la chimiothérapie. Pendant cette époque ont également été découverts les effets sédatifs du composé chimique. Après avoir confirmé ce phénomène sur des animaux, plusieurs études ont démontré qu'il améliorait le sommeil de patients souffrant d'insomnie. 

     

    Années 1980 et 1990 : le CBD dans le traitement de la psychose et de l'anxiété

    Bien que les publications sur le CBD se soient multipliées au cours des années 70, l'intérêt pour la molécule a diminué pendant les deux décennies suivantes. Cependant, plusieurs événements importants ont eu lieu au cours de cette période. 

    Les avancées ont continué de se succéder au Brésil : en 1980, une petite étude réalisée à São Paulo, à laquelle a collaboré Mechoulam, a été l'une des premières à révéler que le CBD diminue les convulsions chez les patients souffrant d'épilepsie (dans le cas présent, il s'agissait d'enfants). 

    Une autre étude postérieure, datant de 1982, décrivait la première preuve scientifique mettant en exergue que le CBD possède des effets antipsychotiques. Ses auteurs ont prouvé sur un groupe de volontaires sains que le composé inhibait des symptômes tels que la perception altérée, la dépersonnalisation et le refus de communication avec d'autres personnes. Cependant, le CBD n'a pas été ouvertement administré à des patients jusqu'en 1995, lors d'un essai clinique dont l'état des participants s'est notablement amélioré après avoir reçu un traitement avec du cannabidiol.

     

     

    ais les spécialistes ont commencé à prendre véritablement en considération le potentiel thérapeutique du cannabis en 1988. Cette année-là, les scientifiques ont découvert pour la première fois le système endocannabinoïde du corps humain, c'est à dire les récepteurs cannabinoïdes qui se trouvent naturellement dans le système nerveux. La découverte a ouvert la voie à de nouveaux essais dans différents domaines médicaux qui ont été publiés au cours de la décennie suivante. 

    À la fin des années 90, un groupe de chercheurs des Instituts Nationaux de la Santé Mentale américains a révélé que le CBD est un puissant antioxydant cellulaire, alors que d'autres travaux postérieurs indiquaient que cet effet lui conférait, en plus, des propriétés en tant que neuro-protecteur. Ces qualités font que le composé chimique du cannabis soit utile pour réduire la dégénérescence des neurones produite par des maladies comme Alzheimer ou Parkinson.

    Pendant les dernières années de cette période se sont produites des avancées dans un autre domaine: la loi. Les électeurs d'Alaska, de l'Oregon et de Washington ont légalisé le cannabis médical, une mesure que soutenaient également les mandataires britanniques. En 1998, la société pharmaceutique GW Pharmaceuticals a reçu la licence pour produire le médicament Sativex, avec la même proportion de THC et de CBD, pour le traitement de la douleur et des spasmes chez des patients atteints de sclérose multiple. 

     

    Années 2000 : le rôle du CBD dans les maladies auto-immunes 

    Pendant la première décennie des années 2000 a été réalisé un bon nombre d'autres recherches sur le potentiel thérapeutique du CBD. Les essais, qui utilisaient des animaux, se centraient sur deux axes : son effet sur les cellules du système immunitaire et son pouvoir antiinflammatoire et calmant. Les études suggéraient, d'une part, que le composé freinait l'avancée de l'arthrite rhumatoïde et était capable de réguler la présence de certaines molécules impliquées dans le développent de tumeurs, grâce à son action immunosuppresseur et antiinflammatoire. D'autre part, elles démontraient l'efficacité des traitements avec du CBD pour soulager la douleur chronique d'origine neurologique chez les rongeurs.

    Bien que la recherche sur le cannabis médical continue d'être limitée par des restrictions légales, des dizaines d'études réalisées pendant les dix dernières années ont trouvé de nouvelles preuves mettant en exergue que le CBD peut traiter des maladies telles que l'épilepsie, l'anxiété, la schizophrénie, les maladies cardio-vasculaires et le cancer. 

    Parmi ces travaux, se trouve celui publié en 2011 par des scientifiques de l'Institut de Recherche du Centre Médical California Pacifique. Ces derniers expliquaient dans leur article comment ils avaient trouvé des preuves que le CBD peut freiner la métastase de cellules cancéreuses. Un an plus tard, des chercheurs allemands avaient réduit les symptômes psychotiques chez des patients souffrant de schizophrénie. 

    Aujourd'hui, les études continuent de se succéder malgré les limitations. Avec le nombre croissant de pays ayant légalisé le cannabis médical, augmentent également l'espoir que tout soit plus simple pour les scientifiques dans un futur, que nous espérons, ne sera pas trop lointain. 

    Le cannabis est-il addictif ? Voilà l’éternel débat, une question largement débattue dont l’approch…

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    Une annonce ministérielle a autorisé la vente et la consommation du CBD en France. Deux ans avant sa sortie, des produits qui en contiennent ont pourtant déjà circulé sur le marché. Leurs effets thérapeutiques ont vite séduit les consommateurs.

    Cet article est fait pour vous s’il vous intéresse d’en savoir davantage sur l’histoire du CBD en général, par exemple comment il est arrivé en France. Le regard sur la substance a bien changé ; elle est à présent autorisée dans le pays.

    Histoire du CBD en général

    Avant tout, il faut savoir que le Cannabis sativa, dont est extrait le CBD, est une plante à fleurs qui peut atteindre jusqu’à 2 mètres de haut. Elle pousse un peu partout dans le monde. Cependant, elle est plus facilement trouvable dans les régions montagneuses ainsi que dans les zones tropicales et humides.

    L’usage du chanvre remonte à des milliers d’années. Les Chinois s’en servaient non seulement pour fabriquer des cordes et des vêtements, mais également pour soulager un nombre important de pathologies telles que le rhumatisme et les crampes menstruelles. En effet, des preuves archéologiques attestent que la culture du cannabis en Chine date de plusieurs siècles. Cela fait également des milliers d’années qu’il est cultivé en Inde. Il est utilisé dans différentes pratiques et cérémonies spirituelles.

    Il faut comprendre que toutes les plantes de cannabis contiennent des cannabinoïdes, mais à des concentrations différentes. Si le THC a suscité l’intérêt de tous, ces dernières décennies, le CBD retient aujourd’hui toute l’attention des adeptes du chanvre. C’est Raphael Mechoulam qui a été le premier biologiste à parler de cette molécule. Ce chimiste de l’Université hébraïque de Jérusalem a découvert la structure exacte du cannabidiol en 1964 : 21 atomes de carbone, 30 atomes d’hydrogène et 2 atomes d’oxygène. En 1940, celui-ci a été isolé pour la première fois par Roger Adams, un biochimiste de l’Université de l’Illinois.

    Depuis la découverte des cannabinoïdes, des chercheurs du monde entier ont en étudié les effets. Ce n’est qu’en 1970 que les premières études thérapeutiques sur le CBD ont été véritablement menées. Dans les années 80 et 90, il a commencé à être utilisé dans le traitement de l’anxiété et de la psychose. Aux États-Unis, quelques États ont légalisé le cannabis médical à la fin des années 90. L’Alaska et l’Oregon en font partie.

     

     

    Alors que le CBD jouit d’une renommée de plus en plus importante, certains d’entre vous se demandent sans doute : comment avons-nous pu en arriver jusqu’ici ? L’histoire du CBD est semée d’embûche, tantôt au centre d’enjeux stratégiques, tantôt boudée par les pouvoirs en place. Utilisés dans l’agriculture, dans les domaines médicaux ou pour la confection de textile, de nombreux secteurs d’activité ont profité de ses vertus.

    Aujourd’hui nous faisons un bond de quelques milliers d’années pour retraverser toutes les époques et découvrir son histoire. Montez dans la machine à remonter le temps, nous partons !

    Les premières traces d’un usage de CBD 

    Ça y est nous sommes arrivés, et la première étape de notre voyage commence par le néolithique (-8 000 avant J-C à -1 900 avant J-C) et se terminera au XIIIe siècle avec Marco Polo.   

    Une utilisation qui démarre dès le néolithique

    Le chanvre est une des plantes les plus anciennes que nous puissions trouver sur Terre. Poussant généralement dans les zones au climat tropical, elle a pu être utilisée par de nombreuses civilisations.

    C’est pourquoi, les archéologues ne peuvent pas d’origine géographique pour les premières traces d’utilisation. En outre, dans plusieurs foyers à divers endroits, des indices montrent que le chanvre fut employé par différentes ethnies. Expliquant la difficulté des scientifiques à retracer le foyer originel. 

    En Chine, l’une des principales civilisations qui eut recours à cette plante, les fouilles de la grotte de Xianeren ont dévoilé des poteries décorées par du chanvre. Des découvertes qui sont datées au début de la période néolithique. 

    En Europe, les chercheurs ont également trouvé des résidus de son utilisation. Au sein de la région de Thuringe (centre-est de l’Allemagne) des semis (opération qui consiste à mettre en terre des graines) de chanvre ont été retrouvé tout proche de poteries. Laissant donc penser que la plante était cultivée. L’estimation de ces trouvailles se situe aux alentours de -5 500 avant J-C. 

    Le chanvre était donc très exploité dans l’agriculture dès cette période. Son usage s’est par la suite répandu. Durant le néolithique, les peuples étant encore très mouvants. Leurs flux migratoires et leurs conquêtes ont participé à la démocratisation de son utilisation dans le monde.

    C’est pourquoi, bien que cette plante pousse naturellement à l’intérieur des zones tropicales, des découvertes ont pu être faites dans des zones au climat plus continentale comme l’Allemagne ou d’une manière générale, l’Europe. 

    Un emploi qui se diversifie 

    Durant l’Antiquité, son utilisation s’intensifie et se diversifie. Chinois, Grecs, Égyptiens et peuples nomades tels que Scythes font usage de la plante.

    Nous le disions, elle est au cours de cette période employée dans un plus grand nombre de domaines. Selon les parties de la plante, mais également les civilisations, des traces de CBD et de chanvre ont pu être trouvées dans des tissus ou de la nourriture. Il y a par ailleurs des textes expliquant ses bénéfices médicaux ! 

    C’est en Chine que l’un de ces premiers textes a été rédigé. Une liste de plantes médicinales qui serait écrite par l’empereur Shennong. Sur celle-ci, nous y trouvons plusieurs minéraux, parties animales et herbes qui ont été recensés, dont le chanvre. 

    Un papyrus égyptien mentionne aussi le probable recours au CBD pour des raisons médicales. Le document aurait vraisemblablement était écrit sous le règne d’Amenhotep 1er. Au vu des inscriptions et de tout ce qui a pu être découvert, les historiens pensent que le chanvre, et dans ce cas précis l’huile des graines, servait à calmer les inflammations des personnes sur lesquelles elle était appliquée. 

    Du côté des Scythes, un peuple nomade qui habitait dans les zones de l’Eurasie, leur utilisation a été décrite par un historien de la Grèce Antique prénommé Hérodote. Il rapportait que les graines de chanvre étaient jetées dans le feu. Ainsi, par leur combustion, la fumée venait embaumer tout l’air aux alentours. Ils la respiraient pour profiter des bienfaits qu’ils lui attribuaient. 

    Au cours du premier siècle après Jésus-Christ, c’est un naturaliste et écrivain, surnommé Pline l’Ancien qui mentionne l’emploi de chanvre dans la Rome Antique. Les Romains se servaient de la plante pour concevoir des cordages. Dans son ouvrage, il explique la manière dont les agriculteurs cultivés et récoltés cette espèce végétale. 

    Retournons de nouveau en Grèce en la compagnie du médecin Galien. Au IIe siècle, de nouvelles références au chanvre sont faites. Afin de traiter l’otalgie (douleurs dans l’oreille), certaines personnes appliquaient sur l’endroit de leur douleur un extrait de jus de graines de chanvre.

    Enfin, une dernière utilisation très avant-gardiste pour l’époque est celle d’un chirurgien chinois. Avant chaque opération que Hua Tuo allait effectuer ses patients étaient anesthésiés grâce au chanvre. Cela expliquerait par ailleurs pourquoi en chinois, le symbole du chanvre associé à celui de l’ivresse signifie “anesthésier”.

    Une molécule aux enjeux stratégique 

    Entrons dans la période la plus chevaleresque… Voici venue le temps du Moyen-âge. Charlemagne, roi des Francs, a fait de cette plante un enjeu stratégique pour ses armées. Déjà fortement exploité dans la fabrication de vêtements, il en trouvera une autre utilité tout aussi intéressante à ses yeux.

     

    C’est d’ailleurs, l’une des raisons principales qui explique pourquoi Charlemagne a encouragé sa culture. Les tiges de Chanvres permettent aux artisans de créer des toiles et des cordages d’une très grande qualité pour les navires

    Durant ce même siècle le monde arabe trouvé lui aussi une nouvelle utilité. Au VIIIe siècle, ils mettent au point un nouveau papier conçu à base de chanvre. Par ailleurs, lors de leurs conquêtes en Afrique du Nord, en Sicile, en Espagne, et même en France, ils emmènent avec eux cette plante, participant alors à son utilisation grandissante à travers le monde. 

    De retour dans l’Allemagne du XIIIe siècle et en compagnie de l’abbesse Hidegarde de Bingen. Cette dernière accordée énormément de vertus au sujet de ce jour. Elle trouvait que le chanvre était bénéfique pour les personnes en bonne santé comme à celle en moins bonne santé. De son point de vue, pour les individus bien portants, il représente une nourriture saine, permettant de contrôler les humeurs en diminuant les mauvaises au profit des bonnes. 

    Pour finir notre premier tour d’horizon de cette longue période, suivons l’explorateur de renom qu’est Marco Polo. C’est après un voyage en Perse, que ce dernier relate des faits troublants. Il aurait découvert l’existence dans cette région d’une secte d’assassin qui se délectait d’un breuvage avec pour ingrédient principal le chanvre.

    De la renaissance à l’époque moderne qu’elle était l’image des molécules de THC et de CBD ?

    Faisons escale dorénavant dans une nouvelle période, avec pour commencement la Renaissance, une période qui a vu naître entre autres La Joconde, et pour finir en compagnie de George Washington. Mais dans tout cela qu’elle était la place du CBD, du THC et du chanvre dans sa globalité ? 

    Le chanvre en perte de terrain 

    Une grande partie du monde suit une nouvelle tendance autour de ce sujet épineux qu’est l’emploi du chanvre. Alors que les siècles passaient laisser penser que cette plante connaissait un succès retentissant dans la majorité des domaines. Nous avions pu voir qu’elle était utilisée aussi bien dans les milieux militaires, que dans la fabrication de textile ou encore comme anesthésiant, mais également en tant qu’aliment de la vie quotidienne. 

    Cependant, la renaissance met un coup de frein à tout cela. L’Église catholique, plus forte que jamais en Europe, considère la consommation du chanvre comme de la sorcellerie. Lors de cette période, dans les pays Catholiques, si vous vouliez vivre longtemps, il était préférable d’écouter les directives de l’Église. En étant accusé de sorcellerie, c’est la peine capitale qui vous attendez.

    Ainsi, dans les pays où cette religion se pratiquait, comme la France ou l’Italie, l’image de la plante est dégradée. Son utilisation était synonyme d’hérésie. Invoquer ses vertus ne demeurait plus quelques choses d’imaginable. 

    Toutefois, les pays catholiques ne sont pas les seuls à lui tourner le dos. Dans les régions, où c’est la religion Islamique qui est la plus présente, le résultat est le même. À l’instar de l’émir égyptien Sudun Sceichuni qui interdit en 1375 toute culture de chanvre, mettant un arrêt définitif à une agriculture vieille de plusieurs centaines d’années sur ce territoire.   

    Un usage militaire qui revalorise une image perdue

    Naissance du protestantisme, règne de Louis XIV, nous sommes bien arrivés dans l’époque moderne. Une époque qui signe le retour de l’utilisation du chanvre. C’est au secteur naval et militaire que l’on doit ce regain d’intérêt. Réutilisé pour fabriquer des voiles et câbles de bateau.

    Toutefois, son retour est à nuancer. En effet, au cours de cette période, seuls ces deux secteurs exploitaient la plante. Un usage récréatif était toujours mal perçu par les personnes les plus influentes.

    Malgré cela, la culture du chanvre représentait un marché économique considérable. Pour fabriquer un bateau de taille moyenne, les besoins en chanvre se comptaient en plusieurs dizaines de tonnes. Ce qui explique en partie pourquoi les colons espagnols et portugais ont souhaité cultiver en Amérique latine cette plante.

    Nous le rappelons, originellement le chanvre poussait dans les zones tropicales. C’est pourquoi, l’agriculture demeurait faite à l’autre bout du monde. 

    En France, le roi Louis XIV et le ministre Colbert ne veulent pas se laisser distancer et souhaitent redonner une puissance maritime capable de contrer la Navy anglaise régnant sur les Mers et Océans. Pour ce faire, c’est en 1666 à Rochefort que la Corderie Royale fut construite. Des quantités très importantes de chanvres approvisionnent cette nouvelle construction pour concevoir des cordes en abondance. 

    L’époque moderne voit également naître le siècle des lumières, un courant intellectuel qui influence encore aujourd’hui de nombreux éléments de notre vie quotidienne. Denis Diderot et Jean le Rond d’Alembert, philosophe des lumières désiraient concevoir l’Encyclopédie. Un ouvrage qui regroupe une quantité d’informations très importante et sur des domaines variés.

    Une section est dédiée au chanvre. Il y est détaillé la façon dont il est cultivé, travaillé puis utilisé. La mention d’effet psychotrope y est en outre faite. Pour rappel, ce n’est qu’après de nombreuses années que des scientifiques découvriront la présence dans les plants de la molécule de THC et de la molécule de CBD. L’une responsable d’effets psychotropes tandis que l’autre non. 

    Mais d’ailleurs… D’où vient l’appellation “chanvre” ? C’est en Suède que la dénomination “Cannabis sativa” est pour la première fois évoquée par le taxinomiste Carl von Linné en 1753. En France, c’est le mot chanvre qui caractérisera jusqu’à aujourd’hui cette variété de plante. 

    Premier président de cette nouvelle nation que sont les Etats-Unis, George Washington, semble être très intéressé par le chanvre. À tel point qu’il demanda d’en planter tout autour de sa demeure de Mount Vernon. 

    D’une renaissance délaissant voire interdisant complètement l’usage de la plante à une époque moderne qui connaît un regain d’intérêt à son égard, l’histoire du chanvre est des plus tumultueuses. Quel avenir lui est-il réservé ?

    Du XVIIIe siècle à nos jours, l’évolution des moeurs 

    Après un regain d’intérêt à la fin de l’époque moderne, la tendance va t-elle continuer dans ce sens du XVIIIe siècle à nos jours ?

    L’époque contemporaine une descente aux enfers pour le chanvre

    Au début des années 1800, le chanvre est encore très utilisé. Son emploi se fait surtout dans le secteur militaire afin de concevoir des voiles et des cordages. Un important commerce a d’ailleurs été mis en place entre la Russie et la Grande-Bretagne. Commerce qui n’est pas au goût d’un certain Napoléon Bonaparte.

    C’est pourquoi, entre l’empereur et le tsar Alexandre 1er, un traité a été ratifié pour stopper l’approvisionnement de la Grande-Bretagne et amoindrir sa puissance militaire. Tout cela a eu lieu en 1807, mais en 1811 les échanges reprennent. C’est une des raisons qui expliquent pourquoi Napoléon s’est lancé dans une campagne contre la Russie. 

    Parallèlement au XIXe siècle, l’Occident s’intéresse de plus en plus aux effets récréatif et médicinal de la plante. Elle observe l’usage qu’il en est fait dans les différents pays colonisés, notamment l’Inde. Malgré des interdictions de consommations, des artistes très réputés ont ouvert un Club pour consommer du “haschich” de façon récréative. Ce club se voyait fréquenté entre autres par Alexandre Dumas, Honoré de Balzac ou même Gustave Flaubert. 

    Toujours au cours de ce siècle, en Europe comme aux Etats-Unis, de nombreux médicaments faisant partie des plus vendus sont conçus à base de chanvre. 

    Mais la révolution industrielle met de nouveau un frein d’arrêt à cet engouement renaissant. Les industries du textile et du cordage se tournent vers de nouvelles fibres naturelles ou des fibres synthétiques. Les entreprises créant du papier abandonnent le chanvre pour le bois. Des pays comme la France vont même jusqu’à interdire complètement son utilisation qui sera de plus en plus mal vue. 

    Le point final est donné en 1925. Une convention internationale qui concerne les stupéfiants est ratifiée par la majorité des pays dans le monde. Dans cette liste de prohibition, figure le chanvre.      

    La découverte de la molécule Cannabidiole 

    Nous l’avons vu l’intérêt porté par les civilisations autour du chanvre et cyclique. Parfois omniprésent et parfois prohibé. C’est ainsi qu’après 20 ans laissé de côté, le chanvre signe son retour. En 1940, aux Etats-Unis, des équipes de scientifiques portent de plus en plus leur attention sur le cannabis.

    Des chimistes d’une Université de l’Illinois vont d’ailleurs réussir à extraire la molécule de CBD d’un plant. C’est donc la première fois dans l’histoire que l’on découvre la présence de cette molécule. Pour autant, l’image de la plante n’est pas rachetée. Ils considèrent même le Cannabidiole (nom complet du CBD) comme une molécule toxique.

    Des études qui se multiplient 

    La Seconde Guerre mondiale étant terminée, il faut reconstruire les nations. Et cela demande beaucoup de temps, les efforts sont donc concentrés autour de cet objectif. C’est pourquoi, les recherches autour de la molécule ne sont reprises qu’en 1863.

    À Jérusalem, un chercheur chimiste du nom de Raphael Mechoulam, s’intéresse de nouveau à la molécule. Il réussit à découvrir les atomes qui la composent. Par la suite, il parvient même à synthétiser le CBD et le THC, une prouesse qui n’avait jamais été réalisée auparavant ! Ses travaux ont ouvert la porte à de nouvelles recherches qui seront bientôt de plus en plus nombreuses.  

    Le CBD intéresse de plus en plus la communauté scientifique 

     

    Dans les années 1970, les études thérapeutiques fleurissent un peu partout dans le monde.

    1973, une équipe brésilienne avance l’idée que le CBD réduirait, voire bloquerait, les convulsions épileptiques chez les animaux.

    1974, une autre équipe de chercheurs annonce que la molécule serait capable d’aider les personnes stressées et anxieuses en agissant comme anxiolytique.

    Quelques années passent, et une équipe de scientifiques a une nouvelle annonce à transmettre. Le CBD réduirait les nausées des personnes sous chimiothérapie. Mais ce n’est pas tout ! Il pourrait également aider dans la lutte contre les troubles du sommeil. 

    Après des tests concluants sur les animaux, c’est sur des patients humains que les convulsions dues aux crises d’épilepsie ont été diminuée grâce au CBD. C’est à nouveau une équipe de chercheurs brésiliens dans les années 1980 qui parvient à démontrer cette affirmation. En 1982, des scientifiques étudiant toujours les effets du CBD auraient découvert que la molécule aurait des effets antipsychotiques

    En 1988, une découverte majeure est faite. Le corps humain possède un système endocannabinoïde. En clair, chez chacun d’entre nous, des récepteurs aux cannabinoïdes sont présent dans le système nerveux de notre cerveau et dans notre corps. Ainsi, les recherches qui avaient été effectuées jusqu’ici et leur découverte bénéficient d’un argument de plus allant dans leur sens. 

    Suite à cette découverte capitale pour la science, les recherches continues de plus belles. Dans les années 1990, des scientifiques ont découvert que la molécule de CBD serait un antioxydant très efficace. Elle protégerait également les neurones. De ce fait, elle représente un espoir très important non seulement pour les chercheurs, mais aussi pour les personnes atteintes de maladies dégénératives telles qu’Alzheimer ou Parkinson. 

    Suite à toutes ces avancées scientifiques, 3 États américains ont décidé à la fin des années 90 de légaliser le cannabis médical, et ont donné la première licence pour fabriquer un médicament à base de CBD. Ces États sont l’Oregon, l’Alaska et Washington. L’autorisation de fabriquer un médicament fut donnée à GW Pharmaceuticals pour lutter contre les douleurs de multiples scléroses.       

    Une popularité exponentielle pour le CBD

    L’entrée dans les années 2000 ne signe pas l’arrêt des recherches effectuées autour de la molécule. De nombreuses équipes continuent d’étudier la molécule de CBD. Elles découvriront notamment des propriétés anti-inflammatoires ainsi que des effets bénéfiques sur le système immunitaire.

    Par ailleurs, d’autres équipes mettront également en avant de possibles traitements pour les personnes atteintes de schizophrénie. Le CBD aiderait aussi à lutter contre les maladies cardio-vasculaires ou bien les cancers.

    Toute cette atmosphère positive, influence les pouvoirs publics et les industrielles. C’est ainsi que de nombreux produits à base de CBD ont vu le jour. Aujourd’hui, il est possible de trouver facilement des fleurs de CBD, des résines de CBD, des huiles de CBD, ou même des breuvages et aliments contenants du CBD. 

    Quel avenir peut espérer le CBD dans les années à venir ?

    Au vu du contexte actuel et de ses dernières années, nous pouvons penser que la législation autour du CBD tend à s’assouplir au fil des années. Auparavant, cette tendance a déjà pu être observée . L’utilisation des plants de chanvre était totalement interdite au tout début du XXe siècle. Cependant, avec les différentes recherches qui ont été effectuées des années 40 à ce jour, nous remarquons qu’un nouvel horizon se dessine.

    La diabolisation du chanvre n’est plus de mise. Un distinguo est fait entre la molécule de THC et la molécule de CBD. Nous le disions au tout début, le THC est responsable des effets psychoactifs. C’est donc contre les psychoactifs du cannabis que les pouvoirs publics du monde entier cherchent à lutter.

    En revanche, dans le cas de la molécule de CBD, rien ne semble montrer qu’elle provoquerait des effets hallucinogènes chez les personnes en consommant. De plus, les consommateurs ne semblent pas non plus montrer de signes de dépendance. Forte teneur ou faible teneur en CBD n’auraient à priori aucun impact négatif.

    Ainsi, les aspects positifs paraissent plus nombreux que les aspects négatifs. Au vu de la balance, nous pouvons donc aisément penser que l’usage de la molécule se démocratisera de plus en plus au cours des prochaines années. Non seulement, dans les différentes industries, mais également chez les consommateurs.  

    En attendant de découvrir ce que l’avenir nous réserve, vous pouvez partir à la découverte de L’as du CBD ou de nos produits. Vous y trouverez tout ce que vous recherchez. Une variété de gammes importante, des produits d’une très grande qualité, des saveurs incomparables. Fleurs, huiles, e-liquides, solides, aliments, et même accessoires n’attendent plus que vous pour être consommé. 

    Les dates clés à retenir

    • -8 000 avant J-C : Découverte en Chine de première trace d’une utilisation du chanvre.

    • 1 375 : L’émir égyptien Sudun Sceichuni interdit la culture des plants de chanvre.

    • 1 666 : Construction de la Corderie Royale

    • 1 844 : Création du club des Hashishins

    • 1925 : Ratification par de nombreux pays d’une convention internationale contre les stupéfiants

    • 1 940 : découverte de la molécule de CBD

    • 1 988 : Découverte du système endocannabinoïde

    • Fin des années 90 : légalisation dans 3 États américains du cannabis médical

    Quand le CBD a-t-il été découvert ?

    Durant des centaines d’années, aucune différence n’était faite entre les molécules contenues dans le chanvre. Ce n’est que dans les années 1 940 qu’une équipe de chercheurs de l’Illinois à découvert la présence du Cannabidiol.

    Depuis quand le chanvre est-il consommé ?

    L’utilisation de cette plante remonte à des temps très anciens. C’est à partir de la période néolithique que l’on retrouve les premières traces d’utilisation. Mais si vous souhaitez en apprendre plus, n’hésitez pas à découvrir notre dossier complet sur l’histoire du CBD.

    Depuis quand est-il légal de consommer du CBD ?

    En France, la consommation de CBD est tout à fait légale. Depuis la découverte des différentes molécules contenues dans le chanvre une distinction sur le plan légal est faite entre la molécule de THC et celle de CBD. Il aura donc fallu attendre 1 940.

     

     

    On confond trop souvent, au sujet du cannabis, le THC et le cannabidiol (CBD). Et pourtant, le second se distingue du premier par ses bénéfices sur la santé et son utilisation dans un cadre médical. Des deux substances actives les plus connues du cannabis, le CBD est, en effet, la plus intéressante du point de vue des patients qui s’en servent pour apaiser douleurs, angoisses, inflammations, ainsi que de nombreux autres symptômes. Une sorte de cannabis light, désormais légalisé par de nombreux pays en raison de ses vertus thérapeutiques. Explications.

    Qu’est-ce que le CBD ?

    Le CBD est une molécule faisant partie de la famille des cannabinoïdes. À l’instar du THC, c’est une substance active présente dans le plant de chanvre (dont on tire la résine de cannabis). On le trouve toutefois en quantités moindres que le THC (entre 0,6 et 1 %, contre 12 à 25 %), notamment en raison des choix de production faits ces dernières décennies. Le THC étant plus recherché pour ses effets « planants », les graines de cannabis qui circulent en contiennent à des niveaux plus élevés.

    Mais aujourd’hui, alors que les atouts médicaux du cannabis attirent de plus en plus l’attention, des variétés sont produites spécifiquement pour contenir des niveaux importants de CBD. Il est ainsi possible de trouver des graines de cannabis thérapeutique (à visée médicale) ayant plus de 6 % de CBD, ce qui est énorme… Et assez rare. Une concentration de 1 % est largement suffisante pour couvrir les besoins des patients, le CBD s’avérant très efficace.

    Quelle est la différence entre le CBD et le THC ?

    Sur les 500 cannabinoïdes différents qui existent dans le cannabis, le THC est certainement le plus connu des consommateurs, même si le CBD commence à s’imposer. Tout simplement parce que le THC (9-tétrahydrocannabinol) est le composant dit « psychoactif » du cannabis. En agissant directement sur le système nerveux, il affecte le fonctionnement du cerveau et peut changer les perceptions, modifier l’humeur et transformer le comportement. C’est généralement pour ces effets que le THC est consommé : il rend « high » !

    Contrairement au THC, le CBD ne fait pas « planer ». Son rôle est même exactement inversé : il tend à contrer les propriétés psychoactives de son grand frère, et les retarde parfois (peuvent aussi durer plus longtemps). C’est ce qui explique son orientation médicale. Pour autant, il n’est pas totalement dénué d’effets psychoactifs : le CBD génère une sensation de soulagement à l’instar d’un sédatif.

    Ensemble, THC et CBD voient leurs effets se décupler. La conjonction des deux molécules permet d’agir puissamment sur l’anxiété et sur les douleurs, avec de meilleurs résultats que dans le cas du seul THC (dont les effets sont parfois mal ressentis par les utilisateurs).

    Notez tout de même que le cannabis à forte teneur en CBD ne peut pas remplacer le THC, pour ceux qui recherchent essentiellement les effets psychoactifs de la substance. Les propriétés idoines ne sont atteintes qu’à hautes doses de CBD, et encore, sans aller jusqu’à un effet relaxant équivalent à 100 %. En d’autres termes, le CBD ne peut pas servir de produit de substitution pour les gros consommateurs de cannabis riche en THC.

    Comment fonctionne le CBD ?

    Dans l’organisme, le CBD joue le rôle de catalyseur. Il optimise la réponse naturelle à la douleur, mais aussi aux angoisses et à l’anxiété. Comprenons-nous bien : le CBD n’élimine ou n’empêche pas la douleur et l’anxiété, mais il agit sur le système nerveux pour réduire l’impact de l’un et de l’autre. Cela, en envoyant des signaux qui, en substance, intiment à l’organisme de ne pas s’en soucier et de vaquer à ses occupations.

    Cette substance est d’autant plus efficace qu’elle fonctionne comme un prolongement des propres défenses naturelles de notre système nerveux. Si les cannabinoïdes nous font de l’effet, c’est parce que le corps humain possède les récepteurs adaptés et qu’il produit lui-même une sorte de THC naturelle, dans des concentrations toutefois très limitées. On parle de « récepteurs CB1 » (surtout présents dans le cerveau et le système nerveux central) et « CB2 » (essentiellement installés dans les organes périphériques et dans les cellules liées au fonctionnement du système immunitaire).

    Ces récepteurs « fixent » les molécules de THC, mais aussi celles du CBD, de façon plus indirecte. Ce dernier interagit aussi avec d’autres récepteurs de l’organisme, ce qui renforce ses propriétés médicales.

    Quels sont les bienfaits du CBD ?

    Les effets positifs du CBD sont très nombreux, et connus depuis une quinzaine d’années. Ils surpassent de loin tous les autres cannabinoïdes pour ce qui est de lutter contre :

    • Les douleurs

    • Les inflammations

    • Les nausées

    • Les crises d’angoisse

    • L’anxiété

    • Certaines affections mentales (schizophrénie…)

    • La Fibromyalgie

    • Les maladies cardiovasculaires

    • L’épilepsie

    • L’arthrose rhumatoïde

    • Le diabète

    • Le cancer

    • L’alcoolisme

    La liste est longue, et n’a pas fini de s’allonger. Retenez que le CBD permet surtout de contrer les douleurs musculaires et neuropathiques. Des symptômes difficiles à atténuer avec les traitements classiques. Le cannabidiol peut ainsi faire des miracles dans la réduction des symptômes douloureux d’origine neurologique et dans l’amélioration de la qualité de vie des patients atteints de fibromyalgie, par exemple.

    Il faut néanmoins garder à l’esprit que l’étude du CBD (isolé des autres substances actives du cannabis) est relativement récente. La recherche médicale se poursuit. Elle laisse d’ores et déjà entendre que l’impact du CBD sur le traitement des malades pourrait ouvrir la porte à des traitements révolutionnaires, équivalents à la découverte des antibiotiques. Certaines études montrent, par exemple, que les molécules THC et CBD agissent contre les rhumatismes, aident à réduire les nécroses qui suivent les infarctus, et peuvent même s’attaquer aux cellules cancéreuses, d’autant plus efficacement qu’elles sont combinées.

    Le CBD est-il légal ?

    La substance concernée par la prohibition dans de nombreux pays n’est autre que le THC, aux effets psychoactifs. Ce n’est pas le cas du CBD, qui peut être acheté et consommé sous des formes variées. En France, la commercialisation du CBD est donc légale depuis une annonce du ministère de la Santé en novembre 2017. Une décision motivée par le fait que la substance, dépourvue de tout effet psychotrope, n’est pas addictive ni toxique.

    Toutefois, les produits vendus légalement contiennent seulement une faible concentration de THC (moins de 0,2 % en France), ce qui réduit certes les effets  » négatifs  » de la consommation, mais atténue également les propriétés médicales du CBD qui fonctionne mieux quand il est associé au THC.
    Enfin, il faut savoir que la 
    légalisation du CBD ne concerne pas la résine de cannabis destinée à être fumée. Exception faite du CBD sous forme e-liquide à consommer par le biais d’une cigarette électronique.

    Comment consomme-t-on le CBD ?

    Il existe plusieurs façons de consommer du CBD, mais les plus efficaces sont celles qui passent par les voies naturelles – car le CBD est considéré comme un complément alimentaire. Quelles sont les méthodes les plus répandues ?

    • Sous forme d’huile, que l’on absorbe à l’aide d’un goutte-à-goutte. Il suffit d’ajouter quelques gouttes à un aliment ou une boisson, ou simplement de placer la pipette sous la langue pour un effet plus rapide.

    • Sous forme de pâte, absorbée avec des aliments ou seule.

    • Sous forme de capsules, généralement en gélatine, contenant chacune une dose fixe de pâte de CBD. Comme un médicament, la capsule se dissout dans l’estomac. Cette posologie permet une absorption aisée du CBD, par exemple au travail ou en déplacement.

    • Sous forme de chewing-gum, une méthode appréciée parce qu’à la fois simple et pratique. De la pâte de CBD (à dose fixe) est mélangée à des ingrédients naturels pour une posologie très discrète.

    • Sous forme de e-liquide, utilisé dans une cigarette électronique. Absorbé par les poumons, le CBD passe très rapidement dans le sang (plus vite que dans le cas d’une ingestion).

    • Sous forme de produits cosmétiques, à appliquer sur la peau. Le CBD est surtout utilisé par ce biais pour traiter des troubles localisés (douleurs aux articulations, acné, maladies de la peau, etc.), en complément des produits classiques.

    À chacun de choisir la posologie la plus efficace et la plus agréable.

    Le CBD est-il pris en charge par l’assurance maladie ?

    Dans la mesure où le CBD est considéré comme un complément alimentaire, et non comme un médicament, la réponse est non. Ni l’assurance maladie, ni les mutuelles ne prennent en charge le CBD. Sur ce point, qui sait ? Les choses sont peut-être amenées à changer un jour.

    En attendant, le cannabidiol n’est pas un médicament et ne peut pas être qualifié comme tel. Si vous achetez du CBD sous quelque forme que ce soit, vous ne trouverez jamais la mention « médicament ». Du moins, pas pour l’instant !

    Le CBD est-il l’équivalent d’un médicament ?

    Le CBD est considéré comme un complément alimentaire. Le cannabidiol n’est donc pas un médicament et ne peut pas être qualifié comme tel. Les revendeurs français ne peuvent pas non plus valoriser ses éventuels effets bénéfiques. Si vous achetez du CBD sous quelque forme que ce soit, vous ne trouverez jamais la mention « médicament » ou « traitement médicamenteux ».

     

     

     


    CBD

    Le cannabidiol (CBD) est un cannabinoïde présent dans le cannabis.

    THC

    Le THC ou tétrahydrocannabinol est la principale molécule active du cannabis.

    LEGISLATION

    La teneur en THC doit être inférieure à 0,2 % peuvent être autorisées.

    CANNABIS

    Le cannabis est la drogue illégale la plus consommée dans l'hexagone.

    • Qu'est-ce que le CBD ?

    Le CBD est une molécule faisant partie de la famille des cannabinoïdes. À l’instar du THC, c’est une substance active présente dans le plant de chanvre.

    • ❤️ Quels sont les effets du CBD ?

    Le CBD présente de nombreuses vertus, il est essentiellement reconnu pour lutter contre l'anxiété, les angoisses et le stress.

    • ⚖️ Le CBD est-il légal en France ?

    Le CBD est légal en France si le taux de THC ne dépasse pas 0,2%. Attention, seul les tiges et les graines sont autorisées, les fleurs sont interdites quelque soit le taux.

     

    Définition du CBD ? Ce que l’on appelle trivialement cannabis fait généralement référence à une plante répondant au nom commun de chanvre cultivé ou, pour les botanistes, Cannabis sativa. Il s’agit d’un végétal complexe aux composants encore peu connus. On sait cependant qu’il contient plusieurs dizaines de cannabinoïdes différents. Le CBD, ou cannabidiol, est l’un d’entre eux mais pas le seul. Le delta-9-tétrahydrocannabinol (THC) ou le cannabinol (CBN) en font également partie.

    Nous possédons tous des récepteurs dits cannabinoïdes dans notre cerveau. Cela explique les actions plus ou moins fortes des cannabinoïdes végétaux présents dans la plante de chanvre sur le corps humain.

    Définition du CBD

    Le mystère de la définition du CBD tient dans les trois lettres de son abréviation. Il serait en effet tentant de penser que ces lettres sont un acronyme, et cachent donc trois mots. Au contraire, un seul terme se cache derrière ce surnom désormais passé dans l’usage commun : cannabidiol.

    Selon une analyse purement étymologique, le mot peut être séparé en deux parties distinctes. Elles nous donnent toutes deux des informations précieuses sur la définition du CBD. « Cannabi », la racine du mot, se retrouve dans cannabis : la plante dont la molécule est extraite. Un diol est quant à lui un composé chimique répondant également au nom de glycol. Il doit son nom à la composition chimique de sa molécule, incluant des atomes d’oxygène et d’hydrogène, et s’illustre par des réactions similaires aux molécules d’alcool. Cela ne veut pourtant pas dire que le CBD est un alcool. Par définition, le CBD n’est au contraire qu’une molécule organique extraite du plant de cannabis.

    À l’état naturel, cette molécule est présente en grande quantité dans les plants de marijuana. Ce que l’on veut dire par CBD dans le langage courant qualifie cependant la molécule une fois extraite du végétal. Sous sa forme la plus pure, elle se présente sous la forme de cristaux. Extraite comme huile essentielle, elle se présente en toute logique sous forme huileuse. Elle est alors très facile à incorporer dans une autre solution. Le CBD a ainsi notamment été popularisé par l’apparition des cigarettes électroniques et son utilisation en tant que liquide de vape.

    Que veut dire CBD sur l’étiquette d’un produit ?

    Aujourd’hui, de nombreux produits indiquent en grosses lettres contenir du CBD. Si certains représentent également des feuilles de cannabis, d’autres ont l’air de produits cosmétiques tout à fait traditionnels. Cela a pour effet de déstabiliser le client, qui est alors bien incapable de faire la distinction de qualité entre les deux packagings qui s’offrent à lui. C’est bien normal puisque la présence du mot CBD ne veut pas dire grand-chose en soi.

    De manière générale, cela signifie au moins que l’huile, la crème ou autre e-liquide contient du cannabidiol. Il va ainsi faire profiter le produit de ses propriétés, mais n’indique rien de plus sur la composition complète. Afin de s’assurer de la légalité et de la qualité du tout, il convient alors de se tourner vers le détail de ses composants. S’il est impossible de tracer l’origine des plantes, le taux des différents cannabinoïdes présents ou encore le mode de production, il y a de grandes chances pour que la qualité ne soit pas au rendez-vous. Pire encore, la légalité n’est pas assurée puisque le THC est notamment une molécule interdite.

    Il est donc recommandé de toujours se renseigner sur les composants d’un produit au CBD, quelles que soient les vertus vantées par son revendeur. Tout ne peut pas toujours être indiqué sur le flacon, le producteur doit cependant être à même de fournir des informations complémentaires en cas de besoin. Vous savez désormais ce que veut dire CBD sur un packaging.

    Différences entre CBD et THC

    Bien connu du grand public, le THC est la molécule psychoactive du cannabis. C’est donc elle qui est responsable des effets planants provoqués par la consommation de marijuana. Le CBD, au contraire, n’est pas un stupéfiant.

    De nombreuses variétés de cannabis existent, toutes présentant à l’état naturel des compositions différentes. Leurs taux en THC et CBD sont donc eux aussi variables. Le cannabis du marché noir contient généralement un fort taux de THC (en moyenne 15%) alors qu’on cherche à le faire disparaître au profit d’une concentration plus élevée en CBD dans les plantes légales. Il est en effet possible de créer de nouvelles variétés de plantes correspondant à ces critères par hybridation.

    Grâce à son absence d’effet psychoactif, le CBD permet donc de bénéficier de propriétés du chanvre sans perdre le contrôle de soi. C’est ce qui lui vaut son surnom de cannabis thérapeutique.

    Effets et bienfaits du CBD

    De manière générale, le CBD est reconnu pour ses propriétés anxiolytiques et antidépressives. Il agit en effet sur certains récepteurs liés à la douleur ou l’anxiété. Il bénéficie également d’une image positive puisque perçu comme un produit naturel, en opposition aux molécules chimiques qui provoquent généralement une méfiance accrue.

    On prête au CBD des propriétés thérapeutiques. Il serait notamment recommandé en cas de stress, problèmes de sommeil ou douleurs articulaires. Les études scientifiques sur le sujet se font encore rares. La communauté scientifique reconnait néanmoins déjà que les différents cannabinoïdes, CBD en tête, ont des effets sur le corps, sans pour autant s’avancer sur ces derniers. Nous produisons d’ailleurs naturellement des substances très proches des molécules actives du cannabis grâce à notre système endocannabinoïde. Son rôle est encore méconnu mais son rôle d’antistress du corps est avéré. Un futur proche amènera probablement les résultats d’études à long terme nécessaires à une quantification précise des effets provoqués par le CBD et les doses adaptées à un usage thérapeutique.

    Cadre légal du CBD

    La question du cadre légal du CBD revient systématiquement lors de la mention de produits liés au cannabis. Ce qui est sûr cependant est que la différence entre un plant légal ou illégal ne se fait pas au niveau de la plante mais bien dans les textes de loi. Pour commencer, une interdiction stricte légifère la détention et la consommation de cannabis pour ses propriétés psychoactives. Le manque de recul par rapport aux propriétés des différents cannabinoïdes provoque cependant un flou juridique et un droit français et européen pas toujours alignés.

    L’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) considère par exemple le cannabis comme un stupéfiant, sans distinction aucune pour ses différentes molécules. Au contraire, un arrêté ministériel de 2004 et l’Observatoire européen des drogues et des toxicomanies (OEDT) mentionnent tous deux la légalité de plantes dont le taux de THC n’excède pas 0,2%. Cependant, aucune mention explicite du CBD et seules les fibres et graines sont a priori concernées. Vient s’ajouter à cela une traçabilité complexe due à des taux autorisés différents dans les principaux pays européens producteurs (0,2% en Allemagne, 0,6% en Italie, 1% en Suisse).

    C’est ce taux de THC inférieur à 0,2% qui prévaut donc en France pour la vente de cannabis légal et de ses produits dérivés. L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a de plus recommandé, fin 2017, le non-classement du CBD comme substance contrôlée.





    Utilisation du CBD

    Différents domaines profitent de l’utilisation du CBD. Sur le plan du bien-être, il vise à soulager les tremblements ou réduire les troubles du sommeil. Dans le sport, il anticipe et prévient les douleurs post entrainement. Il ne fait d’ailleurs pas partie des produits considérés comme dopant en France.

    Son mode d’utilisation n’a pas de règle mais le choix établi aura une influence sur l’effet recherché. L’emploi le plus connu est l’inhalation, grâce à l’utilisation d’une cigarette électronique ou en respirant de l’huile de CBD vaporisable. D’autres méthodes de prise existent, par voie comestible par exemple ou en application locale (baumes, crèmes, lotions).

    Les produits en vente aujourd’hui



    Il existe presque autant de produits à base de CBD que de besoins des consommateurs. Il est notamment présent dans notre boutique sous forme de cristaux, e-liquide, fleurs, huiles ou encore pollens. Les cristaux sont par exemple la forme de CBD la plus pure. Leur utilisation convient de plus parfaitement aux préparations culinaires. L’e-liquide CBD fait quant à lui le bonheur des vapoteurs en leur évitant les effets de la nicotine et proposant des goûts surprenants, plutôt fruités ou végétaux selon les envies. Les huiles Cibdol doivent ainsi leur renommée à une production pure et 100% naturelle.

    Le CBD a donc de beaux jours devant lui. Les recherches en cours pourraient de plus permettre de mieux le comprendre et démocratiser son utilisation. Elles devraient également s’accompagner de la mise sur le marché de produits encore mieux adaptés aux besoins des consommateurs.



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